du 08/09 au 30/10/2010
De l’atelier du rêve à l’atelier du peintre, et vice-versa, Cécile Vandresse nous donne à voir des… « choses vues ». Anodines, banales, sans éclat, mais fragmentées, surgies le plus souvent d’un instant fugace, une petite part d’entre elles sont, par le travail du pinceau, sauvées de l’évanescence, de la disparition, puis de l’oubli. Ces peintures sont à la fois points d’attache – elles disent d’où elles viennent et points de respiration – elles disent vers où elles vont. Elles glissent entre un paysage de montagne et un coin d’intérieur, dialoguent entre elles par association libre, au gré du regard du peintre et de la lumière flottante des jours. Pas de signification imposée, encore moins de lecture obligatoire, mais une simple juxtaposition d’éléments qui, imagine Cécile, pourrait varier à l’accrochage, d’un jour à l’autre.
Sans bruit, sans effets, et sans intention autre que de dévoiler la présence des choses, Cécile Vandresse poursuit un travail solitaire, où le silence de l’atelier devient le révélateur des bruissements du monde.
Photos du vernissage