du 12/01 au 19/02/2011
L’ensemble des pièces présentées dans la première salle se rapportent à un voyage en Cisjordanie que j’ai effectué avec l’ASBL « Artistes contre le mur » en 2009.
« Qalqilyah », 2009, 16/9, 16’31’’.
Ces extraits audiovisuels évoquent mes expériences positives et négatives essentiellement ramenées de Qalqilyah, une ville encerclée par le mur construit en 2002 sous la pression du gouvernement israélien. Des ateliers d’arts plastiques y sont organisés chaque année par des habitants en partenariat avec une ASBL belge: ils permettent aux Palestiniens de s’évader mais servent aussi de prétexte pour médiatiser les aberrations commises par le gouvernement israélien, son armée et les incohérences du gouvernement palestinien.
Sont aussi évoqués: une savonnerie de Naplouse; les camps de réfugiés de Naplouse; le Mausolée de Yasser Arafat; le traditionnel poulet cuit dans le sol; Jayuz, une autre ville encerclée par le mur, dans laquelle les Palestiniens ne peuvent entrer, d’où ils ne peuvent sortir; une discussion autour d’un thé avec un agriculteur qui pense aller vivre en Suède car ses terres ont été confisquées par le gouvernement israélien, dans la région de Qalqilya.
« Projectiles », 2009-10, sérigraphie.
Il s’agit d’avions en papier pliés pour mettre en exergue des zones de texte et d’image spécifiques à chacun des supports d’impression: les pages d’un « Monde diplomatique » datant du mois de Septembre 2009 qui contient notamment des articles sur l’actualité israélo-palestinienne. Je voulais créer des projectiles pacifiques à lancer par-dessus les murs ou à utiliser lors de manifestations. Sont représentés: les couleurs du drapeau palestinien, un keffieh, une bouilloire en guise d’emblème,…
Autodidacte en arts plastiques, André Stas a été un membre ctif à toutes les activités du » Cirque Divers » à Liège en y gérant, entre autres, les expositions qui y étaient organisées.
Animateur important au sein du CREAHM de Liège, il organise ponctuellement des expositions dans lesquelles des artistes affirmés partagent les murs avec les créations de personnes qui souffrent d’un handicap mental.
La pratique artistique d’André Stas s’élabore essentiellement avec l’utilisation de photographies dans ses collages qui sont tous de type surréaliste dans un esprit d’humour et de dérision.
Photos du vernissage