du 13/01 au 13/02/2016
Meshwork in landscape
Lire n’est pas cette opération, quasi automatique, par laquelle nous condamnerions notre regard à suivre sur une page un fil jusqu’à son bout. Fil qu’il suffirait à notre regard de laisser dérouler placidement pour en saisir tout ce qu’il tisse.
André Dael écrit. Il ne dessine pas, ne peint pas, n’élabore pas une oeuvre plastique. A l’encre de chine, dans des « cases » de tailles diverses, il écrit. D’un espace l’autre, en leur sein ou en débordant, se devinent des reliefs, des forêts, des eaux, des villes, des êtres parfois. Il arrive que les cases se brisent, que des halos en sourdent.
Que signifie porter un regard ? Qu’est ce qui en rompt la linéarité ? Quels rapports entretiennent tout et parties ? Qu’est-ce que lire ?
André Dael écrit, et nous le lisons. Et son écriture, comme seules celles qui vaillent, interroge notre lecture. Et nous invite subtilement à l’affiner et à en renouveler le sens.
Commentaires de l’artiste
Photos du vernissage